Discerner sa vocation
Le discernement d’une vocation ne se fait pas habituellement de manière fulgurante et intempestive ! Il est bon au contraire de prendre son temps, d’en parler à une personne de bon conseil, de permettre à l’Église d’authentifier l’appel, de laisser les choses se décanter dans la prière… jusqu’au moment où le fruit est mûr pour être cueilli. Une décision peut alors être prise dans la paix : il est temps de répondre librement à l’appel de Dieu.
Discerner sa vocation religieuse
Sœur Marie-Réginald, ancienne membre du Service des vocations de Versailles
La plupart du temps, c’est au contact d’une personne consacrée ou d’une communauté qu’une vocation religieuse s’éveille. Pour ceux qui se posent la question d’un appel de Dieu, le meilleur moyen de confronter leur désir avec la réalité sera de tisser des liens avec la communauté qui les attire. Par exemple, en venant faire quelques séjours à l’hôtellerie de ce monastère ou de cette communauté religieuse… C’est d’abord là que le discernement pourra se faire.
Discerner sa vocation sacerdotale
« L’histoire de ma vocation sacerdotale ? C’est Dieu surtout qui la connaît.
À son niveau le plus profond, toute vocation sacerdotale est un grand mystère, c’est un don qui dépasse l’homme infiniment. Nous tous, prêtres, nous en faisons clairement l’expérience dans toute notre vie. Devant la grandeur de ce don, nous savons combien nous sommes déficients. »
Saint Jean-Paul II, extrait de Ma vocation, don et mystère, pp. 15-16
La vocation est le mystère de l’élection divine : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais c’est moi qui vous ai choisis et vous ai établis pour que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure » (Jn 15, 16). « Nul ne s’arroge à soi-même cet honneur, on y est appelé par Dieu, absolument comme Aaron » (He 5, 4). « Avant même de te former au ventre maternel, je t’ai connu ; avant même que tu sois sorti du sein, je t’ai consacré ; comme prophète des nations je t’ai établi » (Jr 1,5).
Pour plus d’informations, rendez vous sur le site /www.mavocation.org/.
Discerner sa vocation du mariage
« Certains sont appelés à se sanctifier en constituant une famille par le sacrement du mariage. Il y a ceux qui disent qu’aujourd’hui le mariage est « démodé » ; dans la culture du provisoire, du relatif, beaucoup prônent que l’important c’est de « jouir » du moment, qu’il ne vaut pas la peine de s’engager pour toute la vie, de faire des choix définitifs, « pour toujours », car on ne sait pas ce que nous réserve demain. Moi, au contraire, je vous demande d’être révolutionnaires, d’aller à contre-courant ; oui, en cela je vous demande de vous révolter contre cette culture du provisoire qui, au fond, croit que vous n’êtes pas en mesure d’assumer vos responsabilités, que vous n’êtes pas capables d’aimer vraiment. Moi, j’ai confiance en vous, jeunes, et je prie pour vous. Ayez le courage d’aller à contre-courant. Ayez le courage d’être heureux. » Pape François, Rencontre avec les volontaires, JMJ de Rio, 28 juillet 2013.
Les époux sont témoins à un titre particulier de l’amour et de la vie, ils reçoivent de Dieu les secours dont ils ont besoin pour cette mission qu’ils accomplissent dans la société et dans l’Eglise. Ils sont fortifiés par le sacrement du mariage. Ils sont comme consacrés pour refléter par le sacrement du mariage l’amour de Dieu et être témoins du Vivant, Dieu, qui donne la vie.
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