Dans l’Église, la vie consacrée est « un don précieux et nécessaire pour le présent et pour l’avenir du Peuple de Dieu, parce qu’elle appartient de manière intime à sa vie, à sa sainteté et à sa mission » (Vita Consecrata, 3).
De cet état de vie le peuple de Dieu attend que les personnes consacrées, dans les congrégations religieuses, les sociétés de vie apostoliques et dans les instituts séculiers, soient avant tout des femmes et des hommes de Dieu, remplis de l’esprit de foi, capables de fournir des raisons d’espérer à ceux et celles dont la vie n’a plus de sens; ou encore des personnes ouvertes à la libération des opprimés de la société.
Plus que jamais la société a besoin de véritables signes et symboles pour le monde, visibles et reconnus comme tels dans l’Église, capables de marcher à contre-courant en dénonçant le mal et en annonçant la Vérité, bref des prophètes. Cette noble tâche engage les personnes consacrées non seulement dans leur rapport avec le monde extérieur mais aussi et surtout dans leurs relations internes. En ce sens, elles deviennent des signes d’espérance tant pour l’Église que pour le monde. Homme et femme, même combat.